Mesures dégradant les salaires nets des agents publics (gel du point d’indice, augmentation de la Csg non compensée à terme…), stigmatisation des fonctionnaires notamment avec le rétablissement du jour de carence, mépris pour les conditions de travail… En moins d’un an, le gouvernement a fait pleuvoir sur les fonctionnaires une avalanche de mauvais coups.
Dans la continuité de cette politique, c’est désormais aux fondements du statut et des garanties collectives qu’il s’attaque. « Plan de départs volontaires », « externalisation », 120 000 suppressions d’emplois en 5 ans, abandon de « missions de services publics »… Les mots sont lâchés et les intentions clairement dévoilées : ce n’est pas tant de moderniser la Fonction publique dont il rêve mais bien plus de remettre en cause le rôle de l’État et des collectivités territoriales.
Et sans attendre les conclusions de sa pseudo-concertation « Cap 2022 », il lance une série de discussions avec les organisations syndicales sur le travail des agent-es : révision des instances de dialogue social, recours accru aux contractuels, accompagnement « individualisé », rémunération au mérite… Ces sujets sont à l’opposé de nos ambitions pour conforter le rôle des agent-es de la Fonction publique au service de l’intérêt général.
La FSU n’accepte aucun recul et juge nécessaire aujourd’hui de confor-ter la Fonction publique et le rôle des agent-es.
Pour permettre à la Fonction publique de jouer tout son rôle auprès des usager-ères et sur l’ensemble du territoire, la FSU portera avec force partout et dans ces discussions les revendications pour aboutir à une meilleure reconnaissance du travail et des qualifications, recruter des personnels sur des emplois de qualité et statutaires, mettre fin à la précarité et permettre la titularisation d’agent-es contractuels, développer la formation des personnels, travailler à l’attractivité de la Fonction publique… Le statut actuel de la Fonction publique permet toutes les évolutions nécessaires pour continuer d’adapter les services au besoin de la population. La FSU n’en n’acceptera aucune remise en cause.