Grève à l’appel des fédérations de fonctionnaires CGT – FO – FSU – Solidaires

"-" Pour l’abrogation de la réforme des collèges et l’ouverture de discussions sur de nouvelles bases.

Le ministère s’entête au mépris des personnels. La réforme du collège permettra-t-elle de réduire les inégalités scolaires, de mieux faire réussir tous les élèves ? Permettra-t-elle l’améliorer les conditions de travail des enseignants ?

A ces deux enjeux majeurs la réponse est non. Bien au contraire ! La volonté du ministère de passer en force et d’imposer sa mise en œuvre dès la rentrée se traduit par l’organisation de formations-formatage fortement contestées, tant sur la forme que sur le fond. Il s’agit bel est bien de forcer les enseignants à accepter une réforme majoritairement rejetée. A cet effet, le rectorat a verrouillé le dispositif en plaçant les formations sur des journées qui relèvent des obligations réglementaires de service et renvoyé leur organisation au local pour casser les mobilisations. Mais partout où ils passent, les IPR sont bousculés par des personnels inquiets, qui ne désarment pas. Poussés dans leurs retranchements les IPR finissent par montrer les incohérences et l’impréparation de cette réforme, justifient l’injustifiable (l’aide personnalisée à en classe entière, à 28-30 fonctionnerait mieux qu’en effectifs réduits ! Les profs de SVT, science et technologie deviendront experts dans les deux autres disciplines après un ou deux jours de formation ! Exemples parmi d’autres). Plus grave, leurs réponses montrent qu’il s’agit bel et bien de transformer l’éducation nationale et le métier d’enseignant : mise en concurrence des personnels, des disciplines et des établissements, introduction de hiérarchies intermédiaires sous couvert d’autonomie via les conseils pédagogiques et les conseils écoles-collège, mise au pas des personnels et risque de disparition de la liberté pédagogique par le biais d’EPI qui s’imposeraient à tous les enseignants d’une discipline sur un niveau, tentative d’annualisation des services en arts plastiques, éducation musicale, SVT, sciences et technologie… Seule une mobilisation massive permettra de faire plier ce gouvernement autiste.

"-" Un statut et un véritable déroulement de carrière. Une revalorisation immédiate et significative de la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.

La rigueur salariale est la ligne de conduite du patronat et des différents gouvernements depuis 25 ans. Au nom de la compétitivité, de la concurrence, du maintien de l’emploi, la pression sur les salaires n’a cessé de paupériser le salariat dans son ensemble.

L’exemple de la répartition de la valeur ajouté l’illustre : la part des salaires dans la richesse créée a diminué de près de 10 points depuis 1983. Pour la Fonction publique, avec la baisse de la valeur du point d’indice (-13 % par rapport aux prix entre 2000 et aujourd’hui), ce sont tous les salaires des fonctionnaires qui baissent.

Les différents gouvernements théorisent le fait que le point d’indice ne doit pas suivre l’évolution des prix et, au prétexte de la crise, reconduisent d’année en année le gel du point d’indice décidé en 2010. C’est essentiellement ce mécanisme qui affaiblit les salaires.

Ce choix politique va de pair avec les mécanismes d’accentuation de l’individualisation des rémunérations, de la rémunération au mérite et de la précarisation. Hier au nom du « travailler plus pour gagner plus », aujourd’hui au nom de la lutte contre les déficits.

L’individualisation toujours à l’œuvre

Ces mécanismes d’individualisation (recours aux heures supplémentaires, politique indemnitaire, intéressement collectif lié à la performance, mérite…) deviennent la règle dans la FP.

La part des primes augmente régulièrement. Elles représentent globalement 23 % des traitements indiciaires dans la fonction publique d’État.

Le taux le plus faible est de 8 % (les enseignants notamment) et le plus élevé de 68 % pour les ingénieurs des grands corps, 64 % pour les personnels de direction. C’est ce qui fait la différence en termes de rémunérations entre fonctionnaires de même catégorie.

La FSU 39 revendique le rattrapage des pertes liées au gel, le retour à son indexation sur les prix, l’intégration des primes dans les salaires.

"-" Un service public de proximité garant de la cohésion sociale.

Toutes et tous en grève !

Participez au rassemblement à 14h30 place de la Liberté à Lons !


Le tract intersyndical départemental.

Le tract intersyndical collège

Le tract intersyndical 1er degré

le tract intersyndical Fonction publique territoriale