L’INSEE a rendu public en octobre une étude sur les flux migratoires. On est loin de l’idée reçue d’invasion par les étrangers.
Les chiffres :
Population française totale : 65,8 millions (+ 2,6 millions par rapport à 2006) dont 8,9% d’immigré-es en 2014. Cette augmentation de la population, depuis 2006, est due à un solde naturelle positif de 1,9 millions de personnes, un solde migratoire négatif de 900000 personnes et de 1 millions d’acquisition de la nationalité française (qui passe de 147000 en 2006 à 97000 en 2013)
L’INSEE a étudié les flux migratoires (sorties, arrivées en France de personnes nées en France ou à l’étranger). Premier enseignement : le solde migratoire est passé de +120000 personnes en 2006, à + 30000 en 2013, confirmant la plus faible « attractivité de notre beau pays des droits de l’Homme »
Une partie de l’explication est le plus grand nombre de départs vers l’étranger de personnes nées en France depuis 2006 alors que les retours en France varient peu (59000 de plus en 2013 qu’en 2016).
Le solde migratoire est de + 33000 en 2013 (contre 112000 en 2006).
En 2013, 332000 personnes sont arrivées en France (23200 immigré-es, 77000 retours de Français-es et 20000 personnes nées français à l’étranger).
On est bien loin du déferlement des étrangers dénoncés par le FN et mis en scène par la presse.
En dehors de ces chiffres il ne faut pas oublier que notre pays (cf article), comme l’Union Européenne, est en capacité d’accueillir dans de bonnes conditions les réfugié-es pour peu qu’ils veuillent rompre avec les politiques d’austérité pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de vivre décemment avec un travail, un toit …