ATTENTION DANGER

A Béziers, après :

"-" l’interdiction d’étendre du linge aux fenêtres donnant sur les rues du centre-ville en journée,
"-" l’établissement d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans dans certains quartiers,
"-" la suppression de l’accueil matinal des enfants de chômeurs,
"-" l’inauguration d’une crèche dans sa mairie,
"-" la publicité sur l’armement de ses policiers,
"-" la commande d’un livre sur Béziers à l’écrivain Renaud Camus, chantre de la théorie du « grand remplacement » et héraut des identitaires,

"-" le changement d’un nom de rue pour effacer le souvenir de la guerre d’Algérie,

le maire a décidé de ficher et classer les élèves en fonction de leur religion supposée ou réelle sur la base de leur prénom.

La FSU dénonce cette pratique illégale et scandaleuse !

Elle se félicite que la justice ait été saisie.

Après les rodomontades sécuritaires de ses affiches municipales annonçant l’armement de sa police mais aussi après les exactions commises par des membres du Front national lors du rassemblement du 1er mai, cette annonce vient en écho montrer à nouveau l’envers du décor et le vrai visage d’une extrême droite raciste, xénophobe et islamophobe.

La Bourse du Travail de Béziers a accueilli le 6 mai une centaine de syndicalistes de la CGT, de la FSU, de Solidaires, et des étudiant-e-s et lycéen-ne-s de l’UNEF, l’UNL et la FIDL venu-e-s de plusieurs villes gérées par le Front National et la Ligue du Sud pour témoigner de faits concrets illustrant les pratiques dans les municipalités administrées par l’extrême-doite.

Avec d’autres organisations, la FSU poursuivra ainsi son travail de terrain, avec les salariés et les jeunes, pour démontrer l’imposture sociale qu’incarnent ces organisations d’extrême droite et leurs idées.