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Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

Massive, dynamique, combattive, revendicative, la manifestation nationale unitaire du 14 juin à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi, des jeunes et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.

Les organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Leur service d’ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical. Elles demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !

C’est inadmissible !

Le gouvernement refuse d’entendre ! Il cherche à détourner l’opinion publique du cœur du projet de loi. Les organisations quant à elles restent centrées sur : l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l’emploi, les conditions de licenciement, le référendum d’entreprise, la médecine du travail. Autant d’éléments dans le projet de loi qui sont défavorables aux salariés en l’état.

Comment le gouvernement et le Président de la République peuvent-ils continuer de mépriser ainsi l’expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d’emplois, de jeunes et de retraité-e-s ? Comment peuvent-ils refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, UNEF, UNL appellent les salarié-e-s, les privé-e-s d’emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à :

"-" poursuivre les actions,

"-" voter et faire voter massivement,

"-" participer aux actions nationales interprofessionnelles des 23 et 28 juin (dates d’examen et de vote du projet de loi au Sénat).

Dans le Jura : CGT, FO, FSU, Solidaires appellent :

"-" le 23 juin : à faire signer la votation dans les lieux publics, dans et devant les entreprises, voir la liste complète.

"-" le 28 juin : à se rassembler pour remettre la votation citoyenne à 17 h
— à la Préfecture de Lons
— à la Sous-Préfecture de Dole.