COLLECTIF DE DÉFENSE de l’Hôpital Public de DOLE
La Santé n’est pas une marchandise
Non à la liquidation de l’hôpital public de Dole
Oui à la réouverture du service de réanimation
Oui au maintien des blocs opératoires
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c’est, au 25 Août, le nombre de citoyennes et citoyens qui ont signé la pétition du collectif de défense de l’hôpital, disant clairement :
Non à la liquidation de l’hôpital public de Dole
Oui à la réouverture du service de réanimation
Oui au maintien des blocs opératoires.
Nous sommes soutenus à ce jour par les municipalités de Damparis, Rahon, Mont-sous- Vaudrey, Frasne les Meulières, Vadans, la Vielle Loye, Brevans, Eclans-Nenon, Champdivers, Port-Lesney, Rochefort sur Nenon, Pagney …
Et nous espérons que les communes du bassin dolois que nous avons sollicitées, se joindront à ce mouvement en affirmant leur attachement à un service public hospitalier de qualité, doté des moyens suffisants pour répondre au besoin des populations concernées.
Mais l’Agence Régionale de Santé (ARS) veut ignorer notre détermination, préférant sa logique comptable à la sécurité de la population et au bien-être des patients.
Non seulement elle refuse toujours la réouverture de la réanimation, mais elle maintient son projet de transfert des blocs opératoire vers la clinique privé. Elle ne semble pas, par contre, se soucier des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le service d’ophtalmologie !
Il est vrai qu’elle a su s’entourer « d’experts »qui viendront nous expliquer que moins de service public hospitalier soigne mieux, que le transport sur des hôpitaux éloignés et déjà saturés est gage d’une meilleure prise en charge, qu’il faut payer plus pour enrichir les cliniques privées.
Les mêmes experts qui en 2009 avaient fait de la grippe H1N1 la menace du siècle, acheté des traitements inutiles, mis en place des centres de vaccinations totalement inefficaces et dilapidé ainsi les deniers publics.
La mairie de Dole ne fait pas mieux, en confiant au cabinet Opta-S, pour la « modique » somme de 15 000 euros, pris sur l’argent des contribuables, le soin de conduire une « réflexion »sur l’avenir de NOTRE hôpital. Réflexion conduite bien évidement sans aucune consultation de la population, empilant une couche supplémentaire sur un mille-feuille d’expertises sans intérêt, qui ne sert en fin de compte qu’à nous voler notre droit de débattre et de décider.
D’autres voix se font entendre, qui contredisent ce que l’on veut faire passer pour « la seule solution raisonnable. »
Ainsi le professeur Grimaldi, diabétologue à la Pitié-Salpêtrière écrit :
« La loi Hôpital Patients Santé et Territoire (HPST), dite loi Bachelot concernant la gestion entrepreneuriale n’a pas été changée. Face au danger que représente un système de santé business où les tensions entre administration , personnel et patients s’accentuent, où il existe un réel danger d’assister à la dislocation des équipes soignante et de voir à terme disparaître le statut de la fonction publique au profit d’un système où tout le monde serait contractuel et les médecins payés à l’acte, l’institution doit renforcer son rôle de service public….Pour plus d’efficacité, il convient de limiter le développement du secteur privé et de revoir le système conventionnel pour mettre fin à la liberté de dépassement d’honoraires.
La santé ne doit pas être régulée par le marché car cela l’entraînerait vers un modèle américain qui se révèle être le plus coûteux, le plus inégalitaire et le moins efficace des pays développés. »
Cette parole vaut bien la leur !
Depuis le mois de mars nous continuons à affirmer que « l’hôpital public est notre bien commun, que nous le faisons vivre dans le cadre d’une solidarité nationale par nos cotisations sociales »
Nous devons faire entendre cette voix, celle de la raison, celle de la démocratie.
Nous convions toute la population à une nouvelle manifestation
samedi 20 septembre
10h place Barberousse.
Et nous irons tous ensemble remettre nos pétitions au sous-préfet, représentant de l’état sur notre territoire.
Dernier minute : La municipalité de DOLE a cru bon d’enlever le panneau installé par notre collectif sur le rond-point de la corniche, où nous avions inscrit :
« L’hôpital public nous appartient.
Tous ensemble pour le maintien de la réanimation »…
SANS COMMENTAIRE !