L’Agence Régionale de Santé (ARS) met à mal la pérennité du service public de soins sur Dole :
fermeture des lits de réanimation de l’hôpital de Dole au 1er avril 2014,
déménagement du bloc opératoire de l’hôpital public à la clinique,
politique de suppression globale de lits et de personnels,
privatisation à 80% de l’IRM.
La vision comptable de la santé décidée par la droite continue à s’appliquer. La FSU refuse cette logique de privatisation de la santé. L’hôpital public est attaqué par la suppression du service de réanimation. Cela aura des conséquences pour le reste de ses activités de et notamment, la chirurgie, le service des urgences, la maternité. Toutes ces activités peuvent elles se tenir sans un bloc opératoire et des anesthésistes assurant la continuité du service ? Quel serait l’avenir d’un hôpital public où ne se pratiquerait aucune opération chirurgicale délicate, où on transfèrerait tous les patients en cas de complication, où les urgences, ne serviraient plus que de triage vers les réanimations de Dijon ou Besançon en fonction des places disponibles ?
La FSU du Jura refuse cette vision d’un service public éloigné des usagers, d’un service public qui n’offre pas les mêmes soins à tous. Elle exige le maintien d’un service public de santé de qualité et de proximité à Dole.
C’est pourquoi elle appelle à participer :
au collectif de défense de l’hôpital public de Dole
à la manifestation du 8 mars à 10h30 place Barberousse
au rassemblement à 10 heures devant l’hôpital de Dole le 18 mars avant le rassemblement à la sous-préfecture.